[Désolée pour le retard ^^]

Aujourd'hui était un jour comme un autre. Je n'avais pas cours, puisque nous étions dimanche. Et, comme chaque semaine, je me rendis au cimetière pour "être" avec mes parents, au calme et à l'abri du regard des autres. Stefan me laissait y aller seule, il disait à juste titre que c'était mieux ainsi. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Je portais un t-shirt, un short et des tennis, tout simplement. Nous n'avions pas besoin de cérémonie, mes parents n'avaient jamais été comme ça. Durant tout le trajet, que je fis à pied, j'avais écouté de la musique sur mon ipod. C'était un nouveau groupe que Damon m'avait fait découvrir il y avait quelques temps, et je devais avouer qu'il me plaisait beaucoup ! Ca m'aidait à penser à autre chose.

Depuis la mort de Katherine, la ville avait retrouvé son calme. Ce n'était pas plus mal, je pouvais reprendre mes habitudes. Et celle de m'asseoir sur la tombe de mes parents pour écrire mon journal, ou simplement pour leur parler, en était une. Lorsque j'arrivai près de la pierre tombale, je murmurai un bonjour enthousiaste. Ils n'avaient pas besoin de voir que la tristesse était toujours un peu là, quelque part. Je devais passer cette étape.

Alors que j'allais m'installer à côté d'eux, un chat vint se frotter à ma jambe tout en me regardant. Je me penchai vers lui et lui grattouillai la tête. Je croisais souvent des chats errants dans le cimetière, et à force je finissais pas les reconnaître. Mais celui-là, je ne l'avais encore jamais vu ici.

Eh, que fais-tu ici ? Tu es nouveau, n'est-ce pas ?

Je me rendais bien compte du ridicule de la situation : n'étais-je pas en train de parler à un chat ? Et pourtant, ça m'était égal. Je le faisais sans arrêt, même s'il y avait peu de chance qu'il ne me réponde.
Je pris place et attendis de voir s'il me rejoindrait ou non. Je tapotai mes genoux pour l'inciter à venir s'y installer.

Viens, tu me tiendras compagnie, ai-je ajouté en souriant.

Je sortis de mon sac mon journal et un stylo bille. J'avais beaucoup de choses à raconter à mes parents et à coucher sur papier. Il s'était passé tellement d'évènements plus effrayants et plus déroutants les uns que les autres ces derniers temps ! Pourtant, j'avais survécu. Nous avions tous survécus en venant à bout de celle dont j'étais le sosie parfait.

C'était rassurant d'être là, près d'eux. Je me sentais en sécurité de savoir qu'ils veillaient d'autant plus sur moi que j'étais proche d'eux. Bien sûr, mes parents étaient toujours là pour veiller sur moi. Néanmoins, lorsque j'étais ici, au cimetière, je sentais leur présence bien plus que d'habitude.

La vampire mit pas longtemps à comprendre que cette fille installait près des tombes n'était pas sa meilleure amie. L'inconnue la caressa, le toucher de cette main inconnue fit frissonner la chatte. Elle s'approcha de la tombe des parents de l'inconnue. Gilbert...aucun rapport avec Pierce. Des questions commençaient à faire surface dans l'esprit de la vampire. Si elle n'était pas Katherine comment ce faisait-il qu'elle lui ressemblait autant ? Kat n'avait jamais eus d'enfants, sa famille avait été tuée, elle ne pouvait pas être une aïeule. La fille s'assit et me regarda. Je fis de même sans baisser le regard, elle me proposa alors de la rejoindre sur ces genoux. Val ne se fit pas prier et sauta sur les genoux de l'inconnue en oubliant de rentrer ses griffes. Elle renifla le carnet que tenait la fille, il n'y avait que son odeur. Sans doute un journal intime. Val trouva sa position de façon à pouvoir lire le journal. Peut-être trouverai-elle des indices sur l'inconnue. Quand la fille l'ouvrit elle vit brièvement le prénom Elena. Val pu enfin mettre un prénom sur le sosie de son amie. Elena sa sonnait Bulgare, or la Bulgarie est le pays d'origine de Kath. Des ronronnements se firent entendre de Val. Elle était impatiente de lire le journal et s'il elle ne trouvait rien et bien elle passerait au plan B. La fille commença à gratter sur le papier, pour le début il n'y avait rien d'intéressant. Soudainement, les poils de Val se hérissèrent et elle se mit à cracher. Une présence familière et inconnu à la fois n'était pas très loin. C'était un vampire , Val en était sur sinon elle n'aurait pas sentit sa présence. Or, rien autour d'elle ne présageait qu'il y avait un vampire. Valérie se calma sans pour autant jeter des regards méfiants autour d'elle. La vamp n'était pas du tout rassurée, le vampire égalait presque ses forces, pourtant seul Nicolae était presque à sa hauteur. Le problème restait son âge et le vampire en question était jeune aussi mais, redoutablement puissant.
Valérie reprit donc sa position initiale sans se préoccuper de la fille qui devait sans doute s'inquiéter de son brusque saut d'humeur. La fille avait été interrompue dans une phrase qui avait l'air intéressante. Un prénom s'affichait, un prénom qui rappelait des souvenirs à Valérie. Stefan, cela n'avait sans doute rien avoir mais, ce prénom fit ressurgir des souvenirs avec Katherine. Nico et Val durant la renaissance, ils connaissaient tous juste Katherine et celle-ci papillonnaient. Elle avait rencontrer deux frères, très mignon selon elle, des certains Stefan et Da...Da quelque chose leur nom ? Valérie ne s'en souvenait plus, elle s'en fichait pour elle ce n'était que deux nigauds qui finiraient vampire par Kath et tant pis pour eux. Quand on est vampire, on apprend à ne plus faire de sentiment. Sinon on survit pas.

Le fait que cette Elena ressemble comme deux gouttes d'eau à sa meilleure amie et que le prénom Stefan figurent dans son journal était soit le fruit du hasard, soit...le jouet de Katherine avait retrouver semblait t-il sa dulcinée à travers cette humaine et celui-ci avait survécut à Katherine elle avait du sans doute aussi le transformer. Cela faisait beaucoup de suppositions sans affirmations. Valérie ne bougea plus et continua d'attendre que la fille reprenne son journal.

Le chat vint se poser sur mes genoux, comme je l'avais appelé. Il était adorable et se laissait caresser. Il était un peu encombrant lorsque je voulais écrire, mais ne m'en empêchait pas énormément. Au contraire, il semblait s'intéresser à ce que je notais dans mon journal intime. C'était étrange... Enfin, un chat qui lisait ! C'était stupide ! Après un fou rire intérieur, je recommençai à écrire.

Quelques minutes plus tard, ses poils se hérissèrent sans raison. Je regardai autour de moi mais ne vis absolument rien. Je risquai une caresse pour l'apaiser.

- Du calme, du calme. Il n'y a rien, murmurai-je d'une voix douce et apaisante.

Il se calma finalement et je me remis à mes lignes. Je parlais de Stefan, à présent. Et de notre petit dîner en amoureux la veille au soir. C'était agréable, et j'avais beaucoup aimé. Un petit resto sympa, près de l'université, avec une excellente cuisine et une ambiance chaleureuse.

Bientôt, mon téléphone portable vibra dans mon sac. C'était un message de Stefan, justement : il voulait savoir s'il pouvait venir me rechercher au cimetière plus tard. Je lui répondis qu'il pourrait venir dans une petite heure, et qu'on irait manger chez moi. Je posai l'appareil à côté de moi et fixai le chat qui se trouvait toujours sur mes genoux. Je le caressai à nouveau.

- Halala... je parie que tu ne te souviens même plus de tes parents, petit chat. Tu sais quoi ? Moi, je m'en souviens encore, même si parfois j'ai l'impression d'avoir du mal à me rappeler leur visage... Margaret ne s'en souvient même plus... C'est triste !

Je n'avais pas pour habitude de me confier à un chat, mais j'en avais envie en cet instant.

[HJ : Je suis désolée pour la trèèèès longue attende ^^']